Madame Lefay a été une de mes professeures en licence de lettres modernes… Alors que ce n’était pas gagné – la littérature du xviii^e n’a pas vraiment ma préférence –, elle a pu, à moi et à mes camarades, nous faire apprécier ce siècle littéraire. Quelques souvenirs autour de la Poétique d’Aristote… Alors que je n’étais peut-être pas un très bon étudiant, je me souviens de sa compréhension, sa gentilesse envers nous.

Les numérisations en question : https://archive.org/details/bibliotheca-philadelphiensis

« Et je fus plein alors de cette Vérité :
Que le meilleur trésor que Dieu garde au Génie
Est de connaître à fond la terrestre Beauté
Pour en faire jaillir le Rythme et l’harmonie. »

• Carmilla, Joseph Sheridan Le Fanu
• Le Tour d'écrou, Henry James
• Les portes de l'Enfer, Maurice Level
• Le Moine, Matthew Gregory Lewis, 1840
• L'Appel de Cthulhu, Howard Phillips Lovecraft
• Contes de la bécasse, Guy de Maupassant
• Nouvelles histoires extraordinaires, Edgar Allan Poe
• Le Vampire, John William Polidori
• Les Mystères d’Udolphe, Ann Radcliffe
  • tome 1
  • tome 2
• Frankenstein, Mary Shelley
• L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde, Robert Louis Stevenson
• Dracula, Bram Stoker
• Le Château d’Otrante, Horace Walpole
• La Guerre des Mondes, H.G. Wells

Voir aussi https://dramacode.github.io/

DOI : 10.4000/books.pur.30504.

« combien de classiques de la SF et de la fantasy devenus “respectables” republiés en collections blanches, sans l’étiquette, surtout, parce que ça fait peur à la dame et au monsieur propres sur eux ? 1984, Le Meilleur des mondes, À la croisée des mondes… Si mes droits d’auteur avaient augmenté d’1 % chaque fois que quelqu’un me répondait en parlant d’une des œuvres s-citées “ah mais ça c’est pas la science-fiction, c’est de la littérature”, je toucherais 1200 % à chaque bouquin »
[…]
« [E]n France, on préfère parfois que les jeunes ne lisent pas plutôt qu’ils risquent de lire des trucs qui les amuseraient, genre de la SF et de la fantasy, et que – horreur ! choc ! – ils puissent, genre, attraper le virus de la lecture. Bon dieu, laissez les gens lire ce qu’ils veulent, tant qu’ils lisent ! Ne venez pas vous plaindre qu’ils “ne lisent pas” si vous froncez le nez dès qu’ils prennent une novelisation de World of Warcraft. »

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« Le passage à TEI signifie évidemment un enrichissement de l’encodage textuel, le glissement des préoccupations typographiques aux préoccupations sémantiques. Le changement radical dans l’encodage des abréviations est emblématique :

ce qui en LaTex est une simple question d’italique en TEI-XML deviendra une question de signes abréviatifs et d’expansions […] Il est évident que le niveau différent de détail entre les deux systèmes oblige forcément à une intervention humaine à la main afin d’intégrer ou corriger l’encodage TEI-XML obtenu.  »

« Cet article interrogera la possibilité d’une adaptation des livres aux spécificités du jeu vidéo en se concentrant sur les textes littéraires. […] La première partie de l’article cherchera à montrer que la représentation de la littérature dans [TES] renvoie un idéal double de cette pratique culturelle. Il s’agira ensuite de montrer les similitudes entre l’art littéraire représenté et l’art vidéoludique représentant qui construisent le premier comme un moyen de méta-réflexion pour le second. Il faudra enfin s’interroger sur l’identité et la posture du récepteur du livre et sur l’impact sur la représentation de la littérature de son intégration dans un contexte vidéoludique. »

Un bouquin qui m’aurait bien été pratique, vu la qualité calamiteuse du cours qui était censé m’initier à la recherche #JDCJDR.

« Contrairement à bien des idées reçues, la littérature a toujours été attentive à l'évolution technologique. Il lui revient de mettre en forme notre imaginaire des techniques, que la première révolution industrielle rend plus sensible et complexe en faisant entrer la machine dans le quotidien. » « Mais l'adhésion des artistes à ce nouveau sujet fait débat, à plusieurs titres : l'intrusion de la machine dans la littérature dérange les codes esthétiques ; sa représentation s'avère difficile, faute du lexique, des images, du registre, des rythmes adéquats ; son utilisation transforme la relation de l'auteur, du lecteur et de l'œuvre. “À écrire”, la machine l'est donc comme nouveau médium qui bouleverse les pratiques d'écriture (et de lecture), mais aussi, et avant tout, parce qu'elle est un objet a priori étranger, qui jette un défi aux arts. » « Depuis les balbutiements d'une “littérature de la machine” au début du xixe siècle jusqu'aux questions soulevées aujourd'hui par l'usage de l'informatique, cette étude, première synthèse sur la question, s'adresse autant à un public curieux qu'à un lectorat plus spécialisé. »

« “Why did you summon me?” the demon roared.
“Tea?”
“What?”
“Cup of tea?”
“Yes?”
“Here you are. An angel told me you’re lonely?”
“Lord, yes!” »

« It was a message from a dying race. The Neanderthal codex was finally translated: "Remember us, honour our gods: Aleksa, Seeri and Coltana." »

- Alcides Argüedas
- Helen Bannerman
- Gerhart Hauptmann
- Paul Langevin
- John Maynard Keynes
- Hermann von Keyserling
- Damon Runyon
- Lao She
- Gertrude Stein
- H. G. Wells

« Pour l’occasion, La machine à explorer le temps sera publié chez Larousse. La guerre des mondes paraîtra chez Terre de Brume et sous format audio, lu par Bernard Petit, au Livre qui parle. La maison d’édition publiera également L’homme invisible, lu par Xavier Béja. Bartillat a prévu d'éditer le 12 janvier son essai Les droits de l'homme, pour la première fois traduit en France. »
« Enfin, Glénat sort au cours du premier trimestre 2017 L'homme invisible, La guerre des mondes (en deux volumes) et La machine à explorer le temps, sous format BD, scénarisé par Dobbs et dessiné par Christophe Regnault. »

http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4370

« Polar stations captured footage of auroras for years. Pattern analysis yielded a language, a repeated message: “Do not kill. I keep saying.” »

« La fameuse crise de la littérature est en réalité celle de son partage. Une forme d’anesthésie a enferré les études littéraires dans des routines théoriques qui étouffent les réactions du lecteur ordinaire. »
À lire un de ces jours

Adresse du livre cité: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k886931d/f5.image.r=les%20diamants%20de%20la%20lune

Le titre est WTF.

Si j’avais du flouze…

« Quelque part, je le comprends. Il m'a fallu du temps avant de me rendre compte que j'enseignais comme on m'avait enseigné, en traitant la littérature comme une sorte de club réservé, gentlemen only. Seule Louise Labé surnageait. »
Et encore, Louise Labé, quand on ne disait pas qu’elle écrivait mal, on prétendait qu’elle n’avait jamais été qu’un canular d’auteurs masculins.

Mouarf

http://toristinkirir4xj.onion/

http://libraryofbabel.info/

« Nous nous plaignons de la folie du monde, un monde fou parce que tout change, abreuvons-nous au contraire de ce changement, digérons les côtés noirs, pour plonger dans cette ubiquité numérique, dont nous sommes encore incapables de juger les beautés nouvelles, même si nous sommes engagés à les produire.
Écrire sur un clavier… Consulter en même temps des messages éparpillés sur une foule de services… Publier en direct des photos… Tout ça agit en nous d’une manière ou d’une autre. Nous devons dépasser notre désir d’être vu, d’être reconnu, nous devons simplement jouir de tout cela, parce que c’est neuf et procure des sensations jamais éprouvées avant nous.
Des merveilles en jailliront. Comme les romanciers du XVIIIe ou du XIXe, âge d’or du romanesque, nous parlons un art que nos futurs lecteurs admireront, un art pur, non réflexif, non obsédé par sa filiation. Nous nous saisissons chacun de notre voix, nous la laissons chanter avec nos cordes technologiques, sans nous soucier de la façon adéquate de les pincer. »

« In the annals of eschatology, we are living in a golden age. The end of the world is on everyone’s mind. Why now? In the recent past we were arguably much closer to the end – just a few nuclear buttons had to be pushed. »

Fascinant, cas étrange de rencontre entre la fiction et les lecteurs.

Très mauvais article.

« Once smartguns got advanced enough to gain sentience, they began arguing for a ban on “dumb guns”. “They will shoot anybody”, they claimed. »

L’auteur de cet article http://www.theguardian.com/artanddesign/jonathanjonesblog/2015/aug/31/terry-pratchett-is-not-a-literary-genius s’y fait déglinguer.

Mouarf

Pas sûr que le fait que *Guerre et Paix* soit moins long à lire qu’*Harry Potter* convainque qui que ce soit d’entamer *Guerre et Paix*.

LE DORMEUR DOIT SE RÉVEILLER!

C’eeeeest bien ééécrit…

glhf

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